La présence de différences entre les sexes en termes de douleur est reconnue depuis longtemps. Cette étude met en évidence les nombreuses données, anciennes ou plus récentes, concernant les différences entre les sexes en termes de douleur. Ces données concernent tout particulièrement le système limbique, notamment l’hypothalamus et l’hippocampe, avec ses effets sur la stimulation et l’attention, et confirment la présence de différences entre les sexes, dues à des paramètres hormonaux et comportementaux. L’étude décrit les principales hormones gonadiques, l’estradiol et la testostérone, à travers les effets proalgésique et hypoalgésique qu’elles provoquent chez les deux sexes. Dans l’ensemble, les données tendent à soutenir la preuve clinique qui donne à la femme une meilleure capacité à retenir les stimuli douloureux, ce qui expliquerait l’incidence plus élevée des douleurs chroniques chez elle.
Aloisi, A.M., Ceccarelli, I., Fiorenzani, P., Bonezzi, C. (2009). Differences in the way men and women perceive and deal with pain. DOULEUR ET ANALGÉSIE, 22(3), 140-145 [10.1007/s11724-009-0135-6].
Differences in the way men and women perceive and deal with pain
ALOISI, ANNA MARIA;CECCARELLI, ILARIA;FIORENZANI, PAOLO;
2009-01-01
Abstract
La présence de différences entre les sexes en termes de douleur est reconnue depuis longtemps. Cette étude met en évidence les nombreuses données, anciennes ou plus récentes, concernant les différences entre les sexes en termes de douleur. Ces données concernent tout particulièrement le système limbique, notamment l’hypothalamus et l’hippocampe, avec ses effets sur la stimulation et l’attention, et confirment la présence de différences entre les sexes, dues à des paramètres hormonaux et comportementaux. L’étude décrit les principales hormones gonadiques, l’estradiol et la testostérone, à travers les effets proalgésique et hypoalgésique qu’elles provoquent chez les deux sexes. Dans l’ensemble, les données tendent à soutenir la preuve clinique qui donne à la femme une meilleure capacité à retenir les stimuli douloureux, ce qui expliquerait l’incidence plus élevée des douleurs chroniques chez elle.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.
https://hdl.handle.net/11365/29900
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